José Luis Paredes J. El Arte de ser desterrado.
(….) Je consacrais beaucoup de temps à visionner des films, des pièces de théâtre et des émissions d’actualité. À travers ce que j’entendais à la radio et à la télévision, je percevais les mutations des époques et l’attitude des populations face à la migration, laissant tout derrière elles pour disparaître.
Je me penche sur ce que je lis et sur les rares nouvelles dans les journaux que je reçois de mon ancien pays en ressentant une profonde empathie pour ces personnes dont les histoires résonnent en moi.
J’observe le fait que des personnes s’engagent dans des émissions radiophoniques ou télévisuelles dans l’espoir de retrouver un proche, qu’il s’agisse d’un enfant perdu, d’un père éloigné ou d’un ami disparu, des souvenirs qui refont surface de manière inattendue. Et je réalise qu’il est envisageable de voir mon nom associé à la mention « Avis de recherche » dans un quotidien ou sur un avis collé sur un poteau électrique, ou encore d’entendre mon nom résonner dans les haut-parleurs d’une gare routière.
Nous ne sommes pas simplement des migrants, mais des fugitifs, façonnés par des circonstances qui nous échappent. (….)
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